Le rapport Carbone / azote d'un compost.

Il faut tenir compte de cinq facteurs pour réaliser un bon compost. Vous devez respecter le rapport C/N ou  Carbone / Azote, la température, l'humidité, le pH et l'oxygénation des matériaux compostés.

Chaque matériau qui peut être composté possède un rapport C/N. La paille par exemple est plus riche en carbone mais, elle contient moins  d'azote. Les brins d'herbe provenant de la tonte de la pelouse sont plus riches en azote et moins en carbone.

Les bactéries qui vont être les premiers organismes à coloniser le compost ont besoin de carbone comme source d'énergie. Le rapport optimal est d'environ 30. Cependant, il est possible de composter avec un rapport entre 20 et 40 et d'obtenir de bons résultats. Un manque d'azote limite l'activité bactérienne et un surplus provoque une libération d'ammoniac. L'ammoniac est à l'origine des mauvaises odeurs.

La température d'un compost.

Au début, la température du compost est d'environ 40 °C. Par la suite, celle-ci va monter pour atteindre environ 60 °C. Après quelques semaines, le compost va se refroidir jusqu'à la température ambiante de l'air.

Le taux d'humidité optimal d'un compost.

Le taux d'humidité favorisant un bon compostage doit se situer autour de 60 %. Un compost trop sec limite l'activité bactérienne et trop d'eau provoque un manque d'oxygène pour les bactéries aérobiques

L'évolution du pH d'un compost.

Au début, le pH du compost deviendra acide. Par la suite, le pH monte et il devient alcalin. Finalement, quand le compost aura refroidit son pH se stabilise et se rapproche d'un pH neutre (pH de 7).

L'oxygénation d'un compost.

Nous voulons que ce soit les bactéries aérobiques qui colonisent le compost. Pour ce faire, il est important que les parois du composteur laisse passer l'air. L'alternance d'une couche de matériau sec riche en carbone comme les feuilles d'arbres avec une couche de matériau humide comme les restant de légumes favorise le maintient du niveau d'oxygène et du rapport C/N.